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Courant l’année 2020 il avait été décidé de mettre en place des réunions de concertation pluriprofessionnelle, l’arrivée du covid-19 a ralenti tout le projet.

Les réunions de concertation pluriprofessionnelle sont des temps d’échange entre les professionnels de l’équipe tant sur des cas complexes que sur l’amélioration des prises en charge proposées par l’équipe.

Les professionnels de santé se réunissent ainsi autour de patients en commun, partagent les problématiques rencontrées dans le cadre de leur accompagnement et solutionnent ensemble leurs interrogations afin de proposer au patient un parcours de soin plus adapté à sa pathologie.

 La discussion sur un dossier patient se fait uniquement à l’initiative de l’équipe de soin. Ce partage d’information se fait uniquement si le patient a accepté, cela veut dire que notre équipe de soin s’engage à recueillir l’autorisation du patient pour échanger sur ses informations personnelles. Si toutefois le patient n’est pas d’accord, il est en droit et doit le formuler. Le patient peut demander à ce que cet échange soit sous anonymat également.

Depuis 2017 le gérontopôle de Toulouse a été nommé « centre collaborateur de l’OMS pour la fragilité, la recherche clinique et la formation en gériatrie », tout cela fait partie de l’opération « Vieillir en bonne santé ».

C’est dans ce cadre-là que notre protocole fragilité a vu le jour fin 2020, grâce à deux de nos infirmières qui se sont formées afin de réaliser des dépistages. Le but de ces dépistages est de diagnostiquer des personnes âgées « fragiles » et initier une prise en charge pluriprofessionnelle

Pourquoi le dépistage de la fragilité ?

La fragilité est un stade qui est réversible c’est-à-dire que l’on peut inverser la tendance si le cas est pris en charge à temps. C’est le stade avant la dépendance, une fois cette dépendance installée la vie à domicile est beaucoup plus compliquée. D’où l’intérêt des dépistages afin de retarder la dépendance et l’entrée en institution.

La fragilité est dépistée sous différents critères :

• Physique
• Social
• Cognitif
• Nutritionnel
• Psychologique
• Sensoriel

Dans notre territoire, nos communes se sont équipées de défibrillateurs.  Il est important de savoir où ils se trouvent de façon à porter secours en cas d’arrêt cardiaque.

Quand ont dit qu’une personne est en arrêt cardiaque, c’est lorsque son cœur ne fonctionne plus ou de manière anarchique, de ce fait le cerveau n’a pas l’oxygène qui lui est nécessaire pour fonctionner.

Une personne en arrêt cardiaque ne répond pas et ne réagit pas, on dit qu’elle est inconsciente et ne respire pas (aucun mouvement de la poitrine n’est visible, aucun bruit ou souffle n’est perçu) ou bien elle présente une respiration anormale et inefficace, lente, bruyante, irrégulière que l’on appelle des GASPS.

Chez l’adulte on observe près de 50% des cas en dehors de l’hôpital, souvent l’arrêt cardiaque est dû à un mauvais fonctionnement électrique du cœur que l’on appelle : la fibrillation ventriculaire.

Le risque majeur de cet arrêt cardiaque est la mort de la personne, car les organes vitaux ne sont plus irrigués en sang et donc en oxygène qui est indispensable au fonctionnement. Après 1 minute d’arrêt cardiaque on peut déjà observer des séquelles irréversibles, après 10 min il y a très peu de chance que la personne survive.

Le plus important à faire : Alerter, Masser, Défibriller

Chaque minute de massage cardiaque efficace permet d’augmenter les chances de survie de 10 %.

Pour vous former aux premiers secours, rapprochez-vous de votre commune pour voir si une formation est prévue.

Comme vu précédemment le défibrillateur fait partie de la prise en charge de l’arrêt cardiaque, les cartes ci-dessous vous permettront de savoir où ils se trouvent.

• Castanet

• Colombiès

• La Salvetat-Peyralès

• Le Bas Ségala

• Lescure Jaoul

• Pradinas

• Rieupeyroux